Il n'y a pas de bon égo !




Comme la dichotomie proposée sur Facebook par  le petit texte ci-dessus ne m'a pas semblée vraiment éclairante, j'ai répondu au post de la manière suivant :
 
"Il n'y a pas de bon ou de mauvais égo.

Celui qui se fait marcher sur les pieds est celui qui n'était pas totalement présent à l'autre (et qui ne l'a pas vu venir, auquel cas il l'aurait évité) parce qu'il était encore centré sur lui.

Ce distinguo bon/mauvais vient seulement du besoin que nous avons de nous donner des objectifs atteignables, cad, confortables, pas trop durs quoi ! Bref, des objectifs soucieux de soi, des objectifs issus de l'égo.

De sorte que nous restons sourds à l'idée que (contrairement au cholestérol) nous pouvons nous passer d'égo. Certains consacrent d'ailleurs leur vie à cela. J'espère pour eux que ce n'est pas l'égo qui est derrière cette démarche.

Quoi qu'il en soit, l'égo se définit au plus simple et au plus efficace comme le souci de soi. Quand il n'y a plus de souci de soi, il n'y a plus d'égo.

C'est pourquoi nous pouvons connaître transitoirement des moments de grâce avec disparition de l'égo. Cela peut arriver lorsque les circonstances font que nous nous trouvons dans une situation tellement favorable qu'elle nous comble. Nous consentons alors totalement à la situation, nous y sommes comme absorbés, totalement présents de sorte que le passé et l'avenir n'affleurent plus à la conscience. Nous sommes, à cet instant précis, sans peur et, donc, sans égo.

Bref, l'égo n'est ni bon ni mauvais, il est ce qu'il est tant qu'il est, mais arrive toujours le moment où il devient inutile. Il est alors temps de songer à... mourir... à soi !

Ce n'est pas si difficile que ça : on appelle bien l'orgasme "la petite mort" ! ;-)

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